Les généraux nazis — Alas Smith and Jones Gruber : Mel Smith Matthau : Griff Rhys Jones Gruber : Entrez ! Schtum : Heil Hitler ! Vous êtes Gruber ? Gruber : Je suis le général Gruber. Comme vous pouvez le constater, je suis le général nazi dont on prend tout le temps les mesures pour son nouvel uniforme. J'aime être en compagnie d'une belle femme tout en écoutant de la musique classique les yeux fermés. Schtum : Je vois. Gruber : Je suis aussi celui qui déclare : « Vous savez, capitaine, nous ne sommes pas tous des barbares. » Schtum : Je suis Schtum, le général nazi psychorigide. Vous me verrez constamment en train d'enlever mes gants. Bien. Je vois d'un mauvais œil les généraux qui se font refaire les uniformes. Et c'est toujours moi qui décroche le téléphone pour crier : « Passez-moi le Führer ! » Gruber : Entrez ! Dunkerl : Messieurs, permettez-moi de me présenter : général Von Dunkerl. Je suis le général pervers sur les bords. Und peut-être aussi que je suis un peu gay. Heil Hitler ! Mon tic est très voyant, et je me tamponne toujours les lèvres avec un mouchoir car elles sont toutes sèches. Gruber : Entrez ! Kessler : Bonsoir, messieurs, ici Kessler. Je suis le général pépère qui néglige le salut réglementaire. Tous : Heil Hitler ! Kessler : Ja, ja. Vous ne pouvez pas rater ma cicatrice saugrenue ni ma jambe boiteuse. Je me rappelle souvent mes années heureuses à Londres. Tous : Aaah. Kessler : La raison pour laquelle mon uniforme n'est pas exactement de la même couleur que le vôtre n'est jamais donnée. Gruber : Entrez ! Matthau : Messieurs : général Matthau. Veuillez excuser mon retard, c'est à cause de ma jambe… Kessler : Non, désolé, c'est moi qui boite. Matthau : Mais, bien sûr, je suis un peu gay, et je me tamponne les lèvres… Dunkerl : Il se trouve que c'est mon rôle, cher ami. Matthau : Dans ce cas, je me dirige tout d'un coup vers le téléphone pour crier : Schtum : « Passez-moi le Führer ! » Matthau : Au moins, j'aime être en compagnie d'une belle femme tout en écoutant de la musique classique au gramophone… les yeux fermés ? Gruber : Vous m'en voyez désolé. Matthau : Alors vous ne me laissez pas le choix ! Je suis le général nazi calme d'apparence mais sujet à de soudains et inexplicables ACCÈS DE COLÈRE !